Prise de conscience et consommation

Prise de conscience et consommation

PRENDRE CONSCIENCE DE SA CONSOMMATION

Pour mettre en place une démarche zéro-déchet, il me semble important de faire le point sur sa consommation et sur la quantité d’éléments que l’on jette au quotidien. Plusieurs questions me semblent importantes à se poser lorsque l’on entame un changement d’habitudes vers le zéro-déchet :

Quelle est la quantité de choses que je jette au quotidien ?

Il peut s’agir d’aliments, d’emballages, de produits jetables comme des essuie-tout, des cotons, etc. En faisant la liste des choses que l’on jette au quotidien vous allez facilement vous rendre compte de l’espace que cela prend dans vos poubelles mais aussi de l’argent que vous avez investi dans ces éléments que vous jetez. Prenons comme exemple un paquet de cotons démaquillants, disons que vous en utilisez deux à trois par jours et qu’un paquet compte environ 30 cotons.

En une dizaine de jours, vous aurez utilisé puis jeté une trentaine de cotons qui vous ont coûté un certain prix. En optant pour une alternative zéro-déchet et lavables, certes le prix d’achat sera plus élevé mais vous réduirez à la fois vos déchets mais aussi vous aurez investi dans des accessoires réutilisables sur le long terme. Vous n’aurez alors plus l’impression de littéralement jeter votre argent à la poubelle.

De plus, au fur et à mesure du développement de nouvelles habitudes zéro-déchet, vous verrez une réduction nette de la quantité de déchets dans votre poubelle. Vous pourrez alors opter pour une poubelle plus petite que vous jetterez à la même régularité que votre poubelle de départ.

Pourquoi utilise-t-on des éléments jetables ? Par simplicité ? Par coût ?

Je peux facilement vous donner la première réponse à cette question : parce que depuis notre naissance, ça a toujours été comme ça. Nos grands-parents n’avaient pas autant accès au jetable et leurs objets sont encore utilisables et utilisés aujourd’hui.

Je ne sais pas vous, mais j’ai encore énormément de vaisselle de mes grands-parents que j’utilise au quotidien, mais également des accessoires de cuisine, des outils, et j’en passe. Notre société de surconsommation nous pousse inconsciemment à l’achat et au rachat une fois que l’objet n’est plus fonctionnel ou endommagé car dès le départ, celui-ci a été créé pour avoir une vie courte et donc pousser au rachat du même objet.

Nombreux sont les objets électroniques ayant une obsolescence programmée et c’est en quelque sorte ce qu’il se passe lorsque l’on choisit d’acheter des produits jetables ou en matériaux peu résistants comme le plastique : les fabriquants ne vendent pas la durabilité ni la qualité du produit, mais vendent la praticité d’un produit jetable et souvent le bas coût.

C’est si facile de simplement jeter du film alimentaire, des cotons démaquillants, etc., c’est un peu comme si une fois qu’ils sont dans la poubelle, on les oublie et on ignore qu’ils finiront soit enterrés, brûlés, dans nos océans, nos campagnes, etc.

Alors oui parfois le jetable est une solution notamment dans le domaine médical car sans cela, des maladies pourraient proliférer. Mais il est important de prendre conscience que beaucoup de choses que l’on jette dans notre quotidien peuvent facilement être remplacées par des alternatives écologiques, réutilisables, et que pour la grande majorité, cela ne demande pas d’effort supplémentaire.

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